Le moustique se développe en quatre étapes : Œuf, larve, nymphe, adulte. Les larves ont besoin d’eau stagnante pour se développer. Dans l’air, le processus de développement peut prendre jusqu’à 60 jours ; dans l’eau, il est compris entre 5 et 90 jours.
L’unité de régulation des moustiques du Département (composée de 5 agents basés à l’Ile d’Olonne) surveille 29 espèces. Elle en régule 11 d’entre elles, dont 3 particulièrement agressives : Aedes caspius (dans les marais salés et les lagunes), Aedes rusticus (dans les sous-bois inondables), Culex pipiens (dans les habitats urbains). Les spécialistes interviennent dans la gestion hydraulique préventive en concertation avec les propriétaires et les gestionnaires de marais afin de mettre en œuvre une gestion favorable au non-développement des moustiques. La lutte biologique avec le Bti (labellisé Ecocert, certifié en Agriculture Biologique) : Le bacille est ingéré par la larve et bloque le cycle larvaire du moustique. Ce larvicide est appliqué manuellement par voie terrestre avec l’eau du milieu. Il est totalement décomposé dans les 48h qui suivent son application.
Les larves de moustiques prolifèrent dans l’eau. En été, après les pluies et les arrosages, leur développement s’effectue en moins d’une semaine. Dans le cadre de sa mission de sensibilisation du public pour éviter la prolifération des larves, le Département invite chacun à adopter des gestes simples :
Vider une fois par semaine les soucoupes des pots de fleurs où mettre du sable afin de conserver l’humidité pour la plante et empêcher le moustique de pondre ses œufs. Couvrir les récupérateurs d’eau avec un couvercle thermique ou une moustiquaire. Nettoyer une fois par an les regards, les gouttières et les siphons. Entretenir régulièrement les piscines et les bassins d’agrément. Ranger à l’abri les récipients et les objets pouvant retenir l’eau de pluie. Trier et jeter ce qui ne sert plus.
45 pièges sont installés en Vendée. Ils sont identifiés et cachés. Un piège est constitué d’un seau, dans lequel se trouve de l’eau (et un larvicide biologique, afin que les œufs ne se développent pas) et un morceau de polystyrène à la surface. Les insectes viennent pondre sur la paroi verticale du support en polystyrène. Au bout d’un mois, les agents du Laboratoire départemental, relèvent les pièges, remplacent l’eau et le polystyrène et de retour au laboratoire, ils réalisent les études des œufs. Les espèces sont identifiées afin de déterminer parmi tous les œufs, s’il y a ou pas présence de ceux du moustique tigre et en quelle quantité.
-> Pour signaler la présence de moustiques, et notamment le Tigre (porteur de virus) : info.moustique@vendee.fr